Pire que l’Aveyron : Aveiro…

Nous en arrivons donc à Aveiro, dernier article sur ce blog de ma série portugaise, mais avant-dernière étape de notre périple. L’arrivée à la gare est prometteuse ; celle-ci, avec tous ses azulejos, fait partie des monuments incontournables de la ville…

aveiro-2

Charme et romantisme : ainsi les brochures des offices de tourismes ou les différents guides résument-ils en deux mots Aveiro, lorsqu’elle n’est pas vendue comme la Venise du Portugal. Ce qui fait d’elle la trentième Venise en Europe je pense, entre Bruges « la Venise flamande », Wroclaw « la Venise polonaise » ou encore l’Isle-sur-la-Sorgue « la Venise du Vaucluse ». On ne se risquera pas trop au jeu des comparaisons, je n’ai pas eu l’occasion de visiter l’originale.

Alors parlons de celle-ci…

A Aveiro, on a moyennement aimé notre auberge de jeunesse, qui était malheureusement réservée à l’avance. Nous avions un dortoir pour six personnes mais rien qu’à nous finalement, avec une grande baie vitrée qui donnait sur la terrasse intérieure. Bonjour l’intimité. Auberge de jeunesse qui n’a d’hostel que le nom, fréquentée principalement par des familles et qui par bien des aspects s’apparente plutôt à un hôtel qui propose des dortoirs. L’accueil et les couloirs, dans un style faussement pompeux, s’apparente un peu à ce qu’on aurait qualifié de luxueux dans les années 60.

A Aveiro, on n’a pas trop aimé les fameux canaux et renseignements pris, la balade dessus est largement dispensable. Une grande partie de la ville n’a que peu d’intérêt, les quelques bâtiments de style Art Nouveau qui font sa fierté sont visibles très facilement à pied depuis la rue principale (qui part de la gare) et les gondoliers passent apparemment une grande partie de la visite à expliquer la fabrication du sel, qui a fait la richesse de la ville à une époque (révolue). En France, autant aller à Aigues-Mortes, vous aurez les remparts en plus.

Aveiro 1

A Aveiro, on n’a pas trop aimé l’odeur de poisson pourri omniprésente dans le quartier. En général, je ne crains pas particulier cette sensation typique du bord de mer, de l’air du large. Mais là, on cherchait presque la boutique d’Ordralfabétix tellement ça sentait mauvais. C’est peut-être psychologique après avoir pris la ville en grippe, c’est peut-être réel… Allez savoir.

A Aveiro, on n’a peu apprécié l’omniprésence de l’ovos moles. Une spécialité qui fait la fierté de la ville à base de jaune d’oeuf et de sucre. Honnêtement, c’est pas mauvais du tout ! Le problème, c’est qu’il y en a partout, partout, partout. Vous allez dans une boulangerie, vous aurez des croissants à l’ovos moles. Vous allez au resto, vous aurez un dessert avec de l’ovos moles. Nous n’avons pas eu l’occasion de l’essayer, mais le McDo local doit forcément servir un Royal Ovos Moles. Aucune boutique alimentaire sans ovos moles fièrement affiché en vitrine. Ca fait beaucoup… Chez nous, on peut quand même aller à Cambrai sans manger (ni faire) de bêtises, non ?

A Aveiro, on a heureusement aimé… la plage. Petite consolation, même si l’eau est assez froide – comme tout le long de la côte au nord de Lisbonne.

aveiro-3Le bord de plage…

C’est très rare que je fasse un article autant à charge, mais c’est sans doute l’étape que j’ai le moins appréciée lors d’un de mes voyages jusqu’à présent. Ceci dit, c’était tellement surréaliste, et partagée comme opinion, qu’on en parle encore en rigolant avec mes deux comparses de l’époque. Donc pas trop de regrets au final ! Et comme l’a dit un grand poète : vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets.

Les bonnes adresses :

Euh…

Le budget du voyage :

596€ pour cette petite semaine. Correct ? A vous d’en juger !
– 152€ pour faire Bordeaux-Lisbonne puis Porto-Clermont. Correct en s’y prenant moins de deux semaines avant en plein été…
– 25€ pour le covoiturage jusqu’à Bordeaux ;
– 109€ pour les hébergements ;
– 67€ pour les différents transports : raisonnable en ayant fait tous les longs trajets en train (Lisbonne-Sintra, Sintra-Aveiro, Aveiro-Porto), plus les transports en commun en ville et pour rejoindre les aéroports.
– 61€ pour les visites ainsi que les excursions en tuk-tuk et en bateau à Porto ;
– 182€ pour les cartes postales, la bouffe et les boissons… Sachant qu’on s’est fait plaisir globalement sur ces postes-là.

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