Ce blog accueille chaque jour des centaines, des milliers de visiteurs, et peut-être même plus ; et tous se posent la même question : qui se cache derrière ces superbes photos et ces articles à la plume inégalable ?
Et bien c’est moi. Cédric, 33 ans, auvergnat d’origine expatrié en Corrèze pour la cause nationale. J’aime le rugby, le rhum, le billard, les jeux de société, Plus Belle La Vie, les brunes aux yeux bleus, les crêpes, Joe Dassin, les montagnes russes, les chiens, les chats, et la neige à Noël. D’autres questions ?
Non !
Si, il faut trouver quelque chose, je vais pas faire une section « à propos » avec seulement quatre lignes. Ce ne serait pas sérieux vis-à-vis des annonceurs !
Bon… Alors quelle est l’utilité de faire un énième blog de voyage ?
Excellente question ! Nous sommes en 2022 et c’est vrai qu’il y a déjà trop de blogueurs qui racontent leur tour du monde. Des profils variés et tous intéressants : des gens qui font leur valise tous les quatre matins, d’autres qui passent six mois dans un pays puis six mois dans un autre, des excellents photographes qui agrémentent leurs quelques articles de clichés valant cent fois les miens, ou encore ceux qui ont attrapé le virus du voyage quand ils étaient tout petit et ont déjà visité 458 pays à 22 ans.
Par contre, tout le monde n’a pas posé avec Maxime Médard !
Bon… Si on ne compte pas les voyages scolaires, j’ai mis les pieds pour la première fois à l’étranger en 2013, à quasiment 25 ans. Je ne pars jamais plus de trois semaines consécutives, ne sors pas franchement des sentiers battus (sans faire du all-inclusive à Punta Cana non plus), j’ai visité une vingtaine de pays seulement hors Europe, et quand je n’ai pas la chance d’être accompagné par un(e) pro de la photo, les miennes sont relativement pourries.
Et je le prouve avec ce superbe combo contre-jour / yeux fermés / on voit pas l’écharpe ASM, en direct des falaises de Moher…
Ce blog est donc d’abord une démarche personnelle, simplement parce que j’aime bien écrire ce que j’ai vu, ce que j’ai fait. Pouvoir me remémorer par la relecture certains souvenirs qui se seront estompés dans quelques années. Garder une trace aussi des bonnes adresses – et des mauvaises – des fois que je retourne à un endroit dans quelques années. Pour tout ça, un carnet de voyage ferait l’affaire, mais j’écris super mal, même que j’ai parfois du mal à me relire.
Le deuxième aspect, c’est que ce blog devrait rapidement m’amener plusieurs sponsors. Bien sûr, les plus grands noms de la mode vont se battre pour apparaître sur les quelques photos de moi qui traînent dans les articles ; mais j’espère surtout que mes visites du musée Guinness à Dublin, de la Heineken Experience à Amsterdam ou de la brasserie Carlsberg à Copenhague amènera Corona à financer un prochain voyage à Mexico.
Entre deux marques d’alcools, je suis aussi ouvert à un partenariat avec des glaces…
Enfin, ce blog peut aussi intéresser des gens : n’es-tu pas en train de me lire ? Partant rarement seul, je pense que mes camarades d’aventure liront avec plaisir ce que j’ai écrit sur les vacances que nous avons partagées. Il arrive que des amis me demandent ce que j’ai fait au cours de tel voyage, si je connais une auberge de jeunesse sympa dans une ville, si j’étais allé dans un bon resto à un endroit… Et bah j’économise ma salive et balance mon blog. Outre mes récits somme toute assez « classiques » j’essaie aussi d’intégrer des questions plus pratiques à la fin de mes articles, que ce soit un récap’ des bonnes adresses, un point sur le budget du voyage ou occasionnellement des conseils sur les choses à ne pas faire… ou à ne pas faire ! Puissent mes récits apporter quelques réponses et guider certains voyageurs, actuels ou futurs.
C’est beau…
Ah oui, l’autre spécificité, c’est que les passages en gras sont censés représenter les questions et les réactions du lecteur. D’où un certain second degré qui dépare un peu de la plupart des blogs et qui, je l’espère, vous est agréable à la lecture. Pour rendre à César ce qui est à Julien, cette figure de questions-réponses auto-formulées m’a été inspiré par un ami qui avait rédigé ainsi la trentaine de pages de son rapport d’un stage. Ce chef d’oeuvre a d’ailleurs acquis par la suite une renommée internationale, au moins à l’échelle d’Aurillac.
J’espère que ces quelques articles vous plairont. De mon côté, ça me ferait très plaisir de savoir qui sont mes lecteurs : n’hésitez pas à laisser un petit mot ou plusieurs (y compris si vous trouvez ma prose à chier), à me contacter si vous avez des questions, des idées à me proposer…
Et soyez pas choqués, je mets même des shorts roses.