C’est très simple, on masse sa chaussette !
J’ai pas compris…
Boston est dans le Massachusetts. Massachusetts / masse sa chaussette…
…
Bref, j’ai un peu de retard dans les publications puisque j’ai passé une quinzaine de jours en décembre (dont Noël) à New York. Ce fut un très beau voyage, plein de bons souvenirs (et aussi d’un mauvais, d’où sans doute mon retard…). Mais quoi qu’il en soit, c’est parti. Je vais débuter par Boston où nous avons fait un aller-retour sur trois nuits au milieu du séjour.
Et je vais commencer par la principale raison qui nous a amené à Boston, je pense que vous l’aurez deviné à partir de la photo d’illustration de l’article : la NBA bien sûr.

Alors oui, nous aurions pu aller en voir à New York. Il y avait un match à domicile des Knicks durant notre séjour. Pourquoi avoir privilégie les Celtics alors ? Plusieurs raisons. Sportivement, Les Celtics sont l’une des équipes en forme du moment. Ils ont fini finaliste (malheureux) de la saison 2021-2022, s’inclinant face aux Warriors de Golden State en juin dernier, et étaient au moment de notre passage premier de la conférence est. C’est plus compliqué pour les Knicks qui ont un glorieux passé, mais qui ne se sont qualifiés pour les phases finales qu’une seule fois au cours de ces dix dernières années.

Au niveau de l’ambiance, voir un match de NBA à New York fait partie des activités privilégiées par les touristes. Mais forcément, plus y a de touristes dans un stade, moins y a de supporters locaux, et moins y a d’ambiance… Un peu comme au Parc des Princes ou au stade Ernest-Wallon. L’assurance d’avoir un public plus local et en théorie plus passionné à Boston a penché dans la balance. Et effectivement, l’ambiance était au rendez-vous !

Il faut aussi avouer enfin qu’économiquement, les billets étaient un poil moins chers à Boston qu’au Madison Square Garden de New York. Et pourtant, quel spectacle ! Autant j’avais été un peu déçu lorsque j’étais allé à un match de base-ball il y a quelques années (qu’est-ce que c’est chiant…), autant là on ne s’ennuie jamais. Dès le début, un hymne national poignant nous met dans l’ambiance américaine.

Ensuite, si le sport en lui-même reste bien sûr très spectaculaire, le moindre temps mort est également rythmé par des animations (acrobaties, pom-pom girls, jeux à la con avec le public, vidéos d’interviews décalées des joueurs…). Il y a effectivement peu de touristes et les fans locaux sont à fond. C’est un très bon moment, qui sera dans le top 3 de mon voyage – et peut-être dans le top 1. Malgré, pour l’anecdote, la défaite surprise de Boston face à une équipe d’Orlando pourtant mal classée.

Boston ne se résume pas au TD Garden. C’est également la ville qui abrite deux universités mondialement connues : Harvard et le MIT (Massachusetts Institute of Technology). Autant profiter d’être sur place pour aller les visiter donc.
Harvard est peut-être la plus prestigieuse des universités dans le monde. Le classement mondial de Shanghai, sorte de référence en la matière, la classait comme étant la meilleure université du monde en 2022, juste devant Stanford. Beaucoup de personnalités américaines – et pas que – sont passées par là : des anciens présidents (Obama, Roosevelt, Kennedy…), des hommes d’affaires (Bill Gates, Mark Zuckerberg…), des artistes, des scientifiques.


Nous avons surtout profité de l’architecture extérieure car évidemment, on ne rentre pas comme on veut dans tous les bâtiments du campus, mais nos avons pu quand même rentrer dans certains d’entre eux. Plusieurs sont classés monuments historiques. Le plus ancien, Massachussets Hall, date de 1720.

Le MIT est un peu différent. Tout aussi réputé (il se classe troisième au classement de Shanghai évoqué plus haut), il est un peu moins ancien, un peu moins admirable architecturalement parlant ; même si certains bâtiments jouent plutôt la carte d »un design plus moderne


Contrairement à Harvard qui abrite tous les types d’études, le MIT mise principalement sur la science, et il est surtout reconnu pour son cursus d’ingénieur. A l’intérieur, les couloirs ressemblent à ceux de n’importe quelle fac, si ce n’est à quelques détails… Comme ces distributeurs en libre-service où l’on se sert en mettant sa CB, qui est automatiquement débitée de ce qu’on a pris à l’intérieur.

Boston est également la ville de Samuel Adams. C’est l’un des pères fondateurs des États-Unis et il y a une longue page Wikipedia avec la liste de ses faits d’armes, mais peut-être ue comme moi, vous l’associez surtout à la bière qui porte son nom. La brasserie en question est installée à Boston ! Nous ne l’avons pas visitée car elle est assez éloignée du centre-ville, mais il y a une taproom plus facile d’accès qui permet de tester l’ensemble de la gamme et pas seulement la lager classique que l’on trouve souvent en France…

Pour visiter plus largement la ville, la bonne option pour ceux qui sont prêts à faire quatre kilomètres à pied s’appelle le Freedom Trail. C’est un chemin qui arpente Boston en passant par plusieurs de ses lieux emblématiques. Il débute dans le principal parc et passe par plusieurs églises, par des monuments classés ou chargés d’histoire…



Beaucoup d’endroits sont payants mais même sans les visiter, il est tout à fait possible de « profiter » de l’extérieur, comme lors de notre arrivée au chantier naval – l’une des dernières étapes – où nous n’avons pas exploré l’USS Constitution, le plus ancien des navires de guerre encore à flot, mais où il était tout de même plaisant de le voir de l’extérieur.

Même si elle est moins marquée qu’à New York, cette balade est aussi l’occasion de se plonger dans l’ambiance de Noël de Boston, avec ses décorations aux fenêtres dans des ruelles où l’on se croirait davantage à Dublin qu’aux USA.

Un petit bonus : certains des endroits que je vous conseille ci-dessous pour manger et/ou pour boire un verre sont sur l’itinéraire ! Notamment la taproom de Samuel Adams, déjà évoquée, ou le Quincy Market…
A bientôt pour la suite qui se passe à New York…?
Les bonnes adresses :
– Mr Bartley’s : le meilleur burger de Boston voire des Etats-Unis selon je sais plus quel guide ou blog… Je m’avancerais pas, c’est le seul que j’ai testé. A deux pas de Harvard, c’est une adresses où ont défilé pas mal de célébrités. Beaucoup de choix (de burgers, on vient pas ici pour manger une entrecôte) à la carte, des prix raisonnables. Un staff pas particulièrement sympathique, mais ce qu’ils servent est très bon.

– The Revolution Hotel : nous devions initialement dormir dans une auberge de jeunesse qui avait l’air très bien elle aussi (Found Hotel Boston Common), on a finalement opté pour une chambre privative dans cet hôtel qui était franchement. Un coffee-shop à la réception, un 7-eleven en face, une grande salle de co-working / cuisine / jeux… au sous-sol, une salle de sport. Des salles de bains communes, oui ; mais elles se composent en fait de plusieurs petites cabines privatives qui offrent encore plus d’intimité que dans la chambre (je trouve). Bref, pas de fausse note.
– Quincy Market : un marché qui abrite essentiellement de quoi manger, avec des tables réparties sur deux niveaux pour s’asseoir tranquillement. C’est l’occasion d’y manger un lobster roll (sandwich au homard), l’une des spécialités de la ville. Les tartes aux noix de pécan avaient l’air bonnes aussi.

– Sam Adams Downtown Boston Taproom : comme déjà évoqué dans l’article, c’est un bon endroit pour se poser dans une bonne ambiance, et tester la bonne vingtaine de bières – pour certaines saisonnières – brassées par Samuel Adams Brewery. Même si les plus courageux iront peut-être voir la « vraie » brasserie à quelques kilomètres au sud.
J’ai écrit sur une visite à Boston et ses alentours il y a deux ans ; peut-être que cette histoire d’un immigrant français qui a avancé la fabrication de verre sera intéressant :
http://justinbusch.fr/2021/06/23/le-verre-francais-de-sandwich/
J’aimeJ’aime