Venise, vidi, vici

Vous aurez évidemment tous reconnu que le titre de cet article était un magnifique hommage à Alizée !

Ah, c’est pas César ?

Arrête ta salade !

Bien qu’ayant passé l’essentiel de la semaine dans les Dolomites, il eut été dommage d’atterrir et de repartir de Venise (option la plus économique, au départ de Bordeaux en tout cas) sans visiter la Cité des Doges. Oui, tout article sur Venise doit forcément comporter l’expression « cités des Doges », c’est comme ça. Comme quand on parle de Kylian M’bappé comme « le natif de Bondy » ou de Michael Jackson comme le « king of pop ».

C’est quoi un Doge ?

C’est un chien au féminin en anglais, non ?

Et en vrai ?

En vrai, il s’agit, comme Wikipédia me l’apprend à l’écriture de cet article, du titre qui sous l’empire byzantin était accordé au premier magistrat de certaines républiques d’Italie, notamment Venise et Gênes.

C’est la raison pour laquelle on trouve le Palais des Doges ! Puisqu’il s’agit, du coup, de l’ancienne résidence des Doges en question…

Le Palais se trouve sur la toute aussi mythique place Saint-Marc

…qui, comme son nom l’indique – et il n’y a pas d’arnaque – abrite également la basilique Saint-Marc. Sa façade extérieure la rend particulièrement reconnaissable. Impossible de la confondre avec une des églises de Rome par exemple ; ne serait-ce qu’avec la présence du lion ailé qui est le symbole de la ville (à ne pas confondre avec le taureau ailé… ah ah, qu’est-ce qu’on riz sur ce blog).

Pour admirer les deux édifices en même temps, le Campanile de Saint-Marc est l’endroit idéal. Cette tour se dresse en plein centre de la place et offre une vue à 360 degrés sur Venise et ses environs, y compris les îles. Ancienne tour de guet, elle est désormais ouverte aux hétérosexuels (…).

Mais au-delà de ces quelques bâtiments emblématiques, l’intérêt selon moi, c’est surtout de se balader et de profiter des petites ruelles, des canaux, des ponts sous lesquels passent les fameuses gondoles… Voilà typiquement le genre de ville où l’on aime vaguer sans but précis.

Parmi tous les ponts, l’un des deux plus connus est sans doute le Pont du Rialto. C’est effectivement le plus majestueux du lot. C’est aussi l’un des quatre qui traversent le « grand canal » de Venise, les autres sont plus petits car ils passent seulement au-dessus de petits canaux. Mais il est aussi célèbre par son emplacement au cœur de l’ancienne bourse du Rialto où jadis, l’on se vendait ou s’échangeaient des parts de navire. Bourse aujourd’hui reconvertie, vous vous en doutez, en boutiques de souvenirs pour les touristes principalement…

L’église de San Giorgio Maggiore se trouve sur une petite île éponyme, accessible facilement par le réseau de transports en commun « en bateau » de la ville. Ce n’est pas forcément la plus belle que l’on ait vue à Venise, mais l’intérêt était surtout de voir autre chose que l’hypercentre et de tester le transport maritime. L’avantage est qu’il n’y avait vraiment pas grand monde sur cette île et dans cette petite église, par rapport à la foule de la place principale.

Et voilà pour ce tour de même pas 24 heures à Venise, qui n’était pas la destination principale du voyage, je le rappelle, mais juste le passage obligé avant un séjour plus sportif et moins romantique dans les Dolomites ! J’ai le sentiment, à tort ou à raison, d’en avoir néanmoins vu l’essentiel. Pas sûr que j’aurais apprécié un séjour beaucoup plus long, l’esprit un peu gnan-gnan de la ville n’étant pas forcément mon truc. Mais j’y retournerais peut-être un jour malgré tout…?

La bonne adresse :

Ristorante San Trovaso : bon, je vais pas vous faire croire qu’il est difficile de trouver un restaurant italien qui serve des pâtes à Venise… Celui-ci en est un, le seul que j’ai testé. Les avis comme la carte donnaient plutôt l’impression de ne pas avoir (trop) affaire à un attrape-touristes. L’emplacement un poil excentré et le cadre pas ouf confirment cette impression. Au final, ce qui est servi est très bon et le prix n’est pas excessif, c’est donc validé !

Le point budget :

Une semaine plutôt low cost par rapport à mes moyennes… Il faut dire que partir : hors saison (fin septembre), à trois pour diviser les prix, et essentiellement pour l’activité peu couteuse qu’est la rando, aide beaucoup ! On s’en sort à un peu moins de 750€ par personne :

  • 150€ pour le vol aller-retour de Bordeaux ;
  • 160€/personne pour la location de voiture et les frais associés (essence, péages, parkings…) ;
  • 220€ pour les hébergements ;
  • 60€ pour les activités : le plus coûteux fut le téléphérique. S’y ajoutent quelques visites à Venise et des spots payants…
  • 30€ de transports, dont le taxi le soir de l’arrivée à Venise (13€), un tour de bateau et un peu de bus ;
  • 120€ environ, seulement, pour manger et boire ! Un seul « vrai » resto, beaucoup de sandwichs en rando ou de cuisine maison le soir, et peu d’alcool, expliquent ce joli bilan… Pour une fois, oui.

3 réflexions sur “Venise, vidi, vici

  1. Venise est l’une des plus belles villes que j’ai pu voir. J’ai surtout aimé me perdre dans les petites rues, avec les canaux et les petits pont c’est là que j’ai ressenti le cœur de la ville 🤩

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  2. Pour autant que j’ai adoré ma seule et unique visite à Venise il y a 18 ans, « low cost » est la DERNIÈRE chose que je dirais de cette ville ! Bien sûr, une fois aux Dolomites, ça doit être tout autre chose. Mais un bon billet quand même. Je vous aurais conseillé aussi les îlots de Murano et Burano, mais pour une seule journée, c’était un bon itinéraire.

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