La dernière partie du voyage m’emmène dans la partie centrale du pays et plus précisément à Salento (même si je passerais aussi une nuit à Pereira, ville sans intérêt hormis sa situation de « carrefour » du pays pour les transports en bus ou en avion…), petit village que j’hésite à qualifier de typique ou de touristique, mais agréable dans les deux cas.
Salento est bien placé pour visiter la vallée de Cocora, qui abrite les plus hauts palmiers du monde ! Ils peuvent atteindre 60 mètres de haut et sont endémiques à la région.

Les paysages, bien aidés par ces palmiers, sont magnifiques. Il y a une grande boucle à fare à pied, mais la deuxième partie était un peu risquée en pleine saison des pluies et sans mon équipement de trek… Après quelques glissades, je me suis résolu à redescendre par le même chemin qu’à l’aller.


Sur la photo de droite, ce n’est pas un ruisseau, mais le chemin…
Pour les non-marcheurs, il y a une petite zone à l’entrée qui offre de très beaux points de vue sans avoir à faire de gros efforts.



Bref, un endroit superbe, un des plus beaux paysages que j’ai pu voir tous voyages confondus, et pourtant ce n’est pas spécialement connu. La plupart des gens présents étaient d’ailleurs des colombiens et non des touristes !

Outre la vallée, Salento est connu pour ses nombreuses plantations de café, étant situé dans la région où l’on trouve les principales (et les meilleurs) plantations du pays. De nombreuses boutiques en ville en vendent, si vous n’avez pas envie d’aller voir les plantations. Celle que j’ai visitée (voir plus bas) était très sympa, mais j’en avais déjà vu dans d’autres pays, notamment au Mexique, et c’est toujours la même chose, le même procédé de récolte et de fabrication, etc…

Enfin, Salento est aussi un joli village où l’on trouve es maisons colorées, comme à Carthagène mais sans les touristes.




Un joli point de vue, le mirador Alto de la Cruz, permet d’avoir à deux pas de la ville (mais au prix de plus d’une centaine de marches) un bel aperçu de celle-ci et de ses envirns immédiats.


Si je mets de côté l’étape à Pereira, c’est ici que s’est achevé mon voyage. Et hormis mon seul mauvais choix d’auberge de jeunesse du séjour, ce fut dans l’ensemble une très belle étape, qui se mérite niveau transport certes, mais qui est vraiment à faire sur la route entre Medellin et Bogota. Ceux qui continuent leur route plus au sud vers Cali par exemple – capitale de la salsa ! – pourront également se permettre ce petit détour.
Les bonnes adresses :
– Don Elias Coffee Tour : les adresses pour visiter des plantations de café ne manquent pas à Salento. J’ai choisi celle de Don Elias car il s’agit là d’une petite exploitation, familiale, hors du circuit des tour-operators, qui produit un seul type de café (bio) que l’on ne trouve pas dans les boutiques du coin, mais uniquement sur place. Les visites sont possibles en espagnol ou, si vous avez de la chance comme moi, en anglais si la petite-fille qui est anglophone est là.

– Parrilla y Vinos Juan Esteban : la spécialité de Salento, à part le café, c’est la trucha (la truite), fraîchement pêchée dans la vallée de Cocora. Encore faut-il tomber sur une bonne adresse… Je n’ai pas testé les autres, mais je suis en mesure de valider celle-ci. J’ai d’abord été attiré par l’emplacement (face à la place centrale) et la présence de bières artisanales, on peut donc dire qu’il cumule les bons points.

Le point budget :
Si je ne compte pas le prix du vol et du trajet jusqu’à l’aéroport (un peu compliqué, ayant utilisé une partie de mon avoir du Pérou et racheté un autre avoir pour compléter…), les dépenses sur place sont de 900€ pour ces quasi-deux semaines :
– 100€ pour l’hébergement : environ 10 balles par nuit pour une grosse dizaine de nuits…
– 150€ pour les visites :le parc de Tayrona et l’excursion sur l’île auront été les plus coûteuses. S’y ajoutent Cocora, les trois walking tours et quelques visites payantes comme le château de Carthagène ou le musée de l’or à Bogota?
– 300€ pour les transports : forcément un peu élevé avec trois transferts en vol intérieur, petite durée de vacances oblige.
– par élimination, 350€ pour boire, manger, acheter quelques souvenirs (dont plus de 50€ de rhum…) sans se priver !
A noter que le peso colombien est une monnaie assez instable. Quand j’y suis allé (fin mai/début juin), un euro permettait d’avoir 4.000 pesos colombiens ; à l’heure où j’écris ces lignes, on est au-dessus des 5.000 pesos… A prix constants mon budget aurait donc diminué de 25% !
C’est magnifique ! Bravo pour votre courage 😘
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