Un bogoss’ à Bogota ?

Non mais ça va les chevilles ?

Ca va, merci !

Vous vous souvenez forcément (non) que je devais aller au Pérou en mai 2020, puis en mai 2021, puis… Idée repoussée jusqu’à nouvel ordre, chat échaudé tout ça. Mais l’avoir Iberia n’est lui pas repoussable indéfiniment, et c’est en partie ce qui m’amène en Colombie en cette fin du mois de mai 2022.

Honneur à la capitale où je passe mes deux premiers jours, puisque c’est ici que j’atterris.

La Colombie traîne évidemment une mauvaise réputation en matière de sécurité. Merci Pablo. Cette réputation est pour moi un peu imméritée actuellement. Bogota n’est pas une plaque tournante de la drogue, ni forcément la ville où il y a le plus de criminalité, mais on y recense beaucoup d’escroqueries ou de délinquance (vols à l’arraché, faux policiers, faux taxis…). Quand on regarde le site du ministère des affaires étrangères, celui-ci déconseille les quartiers de Kennedy, Bolivar, Altos, Cazuca, Soacha, Chapinero, Chico, Parque de la 93, Zona T, Usaquen, Chico, Chapinero, Cabrera, Usaquen et Country. C’est-à-dire, en gros, le nord, l’ouest, le sud et le centre de la ville. Il recommande d’être vigilant à Candelaria et Monserrate (à l’est) qui doivent être en gros les deux seuls que je n’avais pas cités. Pour deux jours, je m’en contenterais.

Et ça tombe bien car Candelaria comporte à la fois les principales universités de la ville, et les principales attractions touristiques. La plupart des musées s’y trouvent. Le seul que je visiterais (ou presque) sera le Museo del Oro.

Le musée est impressionnant. Quoi de plus normal au pays d’El Dorado ? En plus de parler un peu de l’histoire, il abrite la plus grosse collections d’objets en or du monde. Le tout pour seulement 1€.

Je ne suis pas très musée mais j’ai aussi jeté un œil au musée Botero (gratuit). C’est l’artiste colombien le plus connu, célèbre pour ses tableaux et ses sculptures qui représentent des personnages qui ont mangé beaucoup trop de charcuterie.

A voir également, la place Bolivar, principale place d’animation de la ville, autour de laquelle se trouvent les principaux bâtiments du gouvernement (parlement, palais de justice…). Beaucoup de pigeons aussi. J’en ai rarement vu autant, même à Paris (sauf si je compte ceux qui boivent des pintes d’IPA à 12€ face aux quais de Seine, bonjour les parisiens !).

Dans un tout autre style, il y a la place Chorro de Quevedo. Plus petite, mais entourée de bars, c’est un lieu de sociabilisation en journée comme en soirée.

C’est ici que j’ai gouté la chicha : rien à voir avec celle que l’on fume, car il s’agit d’une boisson. Spécialité de la région andine, elle est faite avec des fruits et du maïs (ou du manioc, ou du riz, ça dépend). Bref, je sais pas trop ce que j’ai bu, mis c’était bon.

Que serait la visite d’une grande ville sans aller voir la cathédrale du coin ? On se le demande. Je n’allais donc pas partir sans aller voir la cathédrale de l’Immaculée Conception.

Jusque-là, on est sur une visite assez classique d’un centre-ville, mais le meilleur moment de mon bref passage à Bogota arrive ! La ville est entourée de montagnes et pouvoir la quitter pour attaquer une randonnée qui grimpe jusqu’à un point de vue est en hauteur, sans même avoir besoin de prendre un bus ou une voiture, est un vrai plaisir. Le chemin vers Cerro de Monserrate débute à quelques centaines de mètres du campus universitaire.

Le chemin reste accessible car pas très long, mais il y a quand même un sacré dénivelé. Entre 1 et 2h selon votre condition physique, je dirais. Les moins sportifs peuvent aussi prendre le téléphérique. Au sommet, on est à plus de 3.150 mètres d’altitude, et l’on a vu une vue magnifique sur la ville.

Et après on redescend, et après c’est fini !

Bogota était une étape par défaut, c’était difficile d’y arriver et d’en repartir sans lui laisser sa chance. La montagne aux portes de la ville et le musée de l’or parviennent à sauver une visite qui m’aura, globalement, laissé un souvenir neutre, sans grand intérêt.

Prochaine étape : Medellin, avant de rentrer dans le « dur » ?

Les bonnes adresses :

En fait, pour Bogota, il n’y en a qu’une seule qui m’a vraiment marqué :

La Puerta Falsa : restaurant dont mon guide papier disait le plus grand bien. Un des plus vieux restaurants du pays, qui fait encore une cuisine très traditionnelle… Mais qui n’est pas très grand, ne prend pas les réservations et nécessite souvent d’attendre un peu. Pour l’anecdote, j’ai fait un walking tour le jeudi matin et je prévoyais d’y aller le jeudi midi. Une des participantes au tour a demandé au guide une bonne adresse pour manger, et ilfait partie des deux restaurants qu’il a conseillé. Du coup je ne suis évidemment pas le seul à y être allé dès la fin du tour, ce qui a encore rallongé l’attente…

Dedans, une cuisine locale, des spécialités étonnantes notamment celle dont j’ai oublié le nom qui se compose d’un morceau de fromage et d’un chocolat chaud, le premier étant à tremper dans le deuxième. Ca se fait. Seul regret : l’installation pas très confortable, l’établissement étant petit et devant vu son succès rentabiliser le plus de place possible…

3 réflexions sur “Un bogoss’ à Bogota ?

  1. Arf, moi c’est en Colombie que je devais aller au printemps 2020, avec une amie… On avait nos vols Paris-Bogota, et puis voilà j’ai eu un avoir comme toi ^^ Je l’ai finalement utilisé pour la Réunion. Bref, tout ça pour dire que je suivrai avec plaisir tes récits colombiens, en attendant d’y aller (enfin !) un jour !
    Aurélie.

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