Le Japon, entre modernité et tradition

Je suis tellement à la bourre ! Je n’ai quasiment rien écrit sur ce voyage au Japon, alors que j’ai eu le temps de partir en Islande entretemps… et que je ne vais sans doute pas beaucoup annoncé avec mon petit trip nord-irlandais qui se profile. Garder trop de congés pour l’automne a ses inconvénients…

Il faut savoir qu’un pote m’avait promis des baffes si j’intitulais mon récit du Japon « entre modernité et tradition » parce qu’on lit ça partout. C’est pas faux. Mais ça ne pouvait que m’encourager à le faire.

La région du Kansai, où nous sommes restés trois nuits, est celle où nous avons donc passé le plus du temps après bien évidemment Tokyo. Nous en avons profité pour faire une petite balade du côté de Kobe, déjà racontée, juste pour manger un steak et voir le match des Springboks en gros…

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Le reste du temps, nous étions basés sur Osaka, ville centrale, bien desservie, moderne et animée en soirée, à l’offre pléthorique d’hébergements pas trop chers. L’ancienne capitale qu’est Kyoto ne réunissait pas forcément ces critères, mais c’est une étape incontournable au Japon : nous y avons passé une grosse journée bien rythmée, suffisant pour voir l’essentiel et prendre la température de la ville. Clairement insuffisant pour un passionné de temples ou d’histoire.

Quelques photos valent mieux qu’un long discours pour illustrer la différence entre la modernité d’Osaka et le côté plus ville-musée, « carte postale », de Kyoto. Commençons par Osaka :

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Pour une raison qui m’échappe un peu (et sur laquelle je ne me suis pas du tout renseignée), ce crabe fait partie des emblèmes de la ville que quasiment tout le monde photographie. Pourquoi ? Je ne sais pas, alors j’ai fait pareil.

 

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Dans le même quartier (Nippombashi), la grande roue en fait partie également…

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Abeno Harukas (c’est son nom), achevé en 2014, est le plus haut gratte-ciel du Japon. Cette photo à contre-jour ne lui rend certes pas particulièrement hommage, mais bon. Dans un autre style, la prouesse architecturale du Umeda Sky Building vaut également le coup d’oeil.

Et Kyoto, de son côté, dont la visite fut surtout une succession de temples. Voici dans l’ordre d’apparition : Nishi-Honganji, pas extraordinaire mais qui a l’avantage d’être proche de la gare ; Kinkaku-Ji, plus connu sous le nom de Pavillon d’Or ; Daitoku-Ji puis Ryoan-Ji qui sont dans le même coin…

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Après avoir raté le Pavillon d’Argent (Ginkaku-Ji) qui ferme tôt, le suivant est le temple Kiyomizu-Dera. Il est souvent cité dans les temples « de préférence à voir » de Kyoto mais sans être indispensable comme l’est le Pavillon d’Or par exemple. Pour nous, c’était impossible de le rater : c’est le temple du film culte (ahem) Wasabi, avec Jean Reno. On y est allés à la tombée de la nuit, pas terrible pour voir le temple lui-même, mais suber pour le coucher de soleil/lever de lune. On ne reconnaît pas trop le décor du film par contre…

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Nous avons aussi profité de ce passage dans le Kansai pour aller voir Nara… mais je le garde au chaud pour le prochain article qui parlera des coins plus « nature » du Japon !

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Les bonnes adresses :

Locanda Shin-Osaka : une auberge de jeunesse qui ne paye pas de mine, choisie pour son petit tarif (), sa proximité avec le métro de la ville et surtout la gare Shinkansen (à moins d’un kilomètre) vu que nous avons multiplié les allers-retours hors de la ville : Kyoto, Kobe, Nara… Au final un super rapport qualité-prix, un accueil sympathique, et du café à volonté dans la salle commune qui ravit aussi les amateurs de mangas…

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– Kyoto Gion Ramen Muraji : c’est dans ce restaurant du quartier de Gion, qui offre un minimum de vie nocturne, que nous avons dégoûté une incontournable spécialité japonaise : les ramen !

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Une sorte de bouillon de pâtes avec de la viande, du soja… Dit comme ça, ça ne vend pas de rêve, mais en vrai c’est très bon. Ici en tout cas. Nous avions la table parfaite – ou plutôt le comptoir – pour voir les cuisiniers à l’œuvre, et ils étaient plutôt sympathiques !

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Si ça vous fait envie, la prochaine fois je vous en ramène ?

Oui je sors, de toute façon j’avais fini.

3 réflexions sur “Le Japon, entre modernité et tradition

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