Comment mieux lancer le récit de cette semaine norvégienne qu’avec un duel au sommet entre les deux principales villes du pays ?
De plein d’autres façons différentes…
…Oui, certes. Et en vrai, si ce road-trip fut très passionnant, je n’y allais clairement pas pour visiter les villes… Bergen a ses fans, Oslo aussi même s’ils sont moins nombreux (malgré sa présence dans la Casa de Papel !) Et moi alors ?
Place d’abord à Oslo, où nous atterrissions. Une nuit et une grosse demi-journée sur place histoire de voir l’essentiel. Une personne du staff de notre auberge nous file un plan avec ce que nous pouvons aller voir à pied en quelques heures. Un circuit qui débute par Nedre Foss. On avait pas trop saisi l’explication, on savait pas si on allait voir une fontaine ou un truc du genre… Mais nous apprendrons plus tard que foss = cascade, et voici ce qui nous attendait :
Je vous rassure, il y aura des cascades un peu plus dignes de ce nom plus tard.
S’en suit un petit passage par la cathédrale d’Oslo. A proximité, un marteau (hommage à l’Avenger local ?)
Direction ensuite le bord de « mer » où se trouve entre autres l’opéra. N’est pas forcément Sydney qui veut :
Plus intéressant, le château Akershus et ses bastions autour. Il a servi tout à tour de prison, puis de résidence royale, de mausolée pour les différents souverains norvégiens… et à présent de musées (musée militaire, musée de la résistance) et de salle de réunion pour les ministres.
Pas loin de là, le palais royal, qui a donc succédé à Akershus comme résidence officielle des rois de Norvège. Pas de visite à l’intérieur, mais un petit tour dans les jardins qui sont sympathiques même s’ils doivent être encore plus jolis par beau temps (pas souvent, donc).
Enfin, c’est dans le quartier des musées que l’on trouve le parc Frogner, le plus grand de la ville. Outre une aire de jeux et un peu de verdure, on y trouve surtout Vigeland, un ensemble de 212 sculptures disposées de part et d’autre d’un pont qui mène au centre du parc, où se trouve un grand monolithe. L’une des statues, « le garçon en colère », que beaucoup de gens touchent par superstition, est connue et illustre certains souvenirs ou cartes postales que vous pourriez trouver à Oslo.
Et à la fin de cette première mi-temps, on peut se dire qu’Oslo n’a pas montré grand chose et que Bergen n’aura aucun mal à remporter le match après la pause. Vérifions cela de suite !
Bergen, c’est avant tout le quartier Bryggen et ses maisons portuaires traditionnelles, qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Classement qui surprend car c’est très joli, mais très semblable – en beaucoup plus petit – à Gamla Stan à Stockholm, ou à Nyhavn à Copenhague.
Un marché aux poissons très connu mais très touristique se trouve à côté. Des saumons immenses et quelques autres spécialités locales y sont proposés à des prix loin de défier la concurrence.
Rosenkrantz, un peu le pendant d’Akershus à Oslo, est une petite forteresse qui servait également de salle de torture et de prison. En travaux au moment de notre passage, ce qui n’aide sans doute pas à l’apprécier à sa juste valeur…
Enfin, comme à Oslo, le traditionnel passage par la cathédrale locale s’impose. Plus petite et sans doute moins jolie/impressionnante, elle est beaucoup plus ancienne que sa consoeur.
Et…voilà en ce qui concerne Bergen. Globalement la ville dégage une atmosphère paisible et est mignonne avec ses rues pavées et ses montagnes qui l’entourent tout autour, mais à moins d’y rester plusieurs joueurs et d’en faire un « camp de base » pour partir faire les randonnées autour, il n’y a rien de fou.
Notre visite a évidemment été très pluvieuse… Bergan bat plusieurs records dans le domaine : 85 jours de pluie consécutifs à l’hiver 2006, 283 jours de pluie en 2015 avec pluie de 3.000 mm (Biarritz, qui a le record français, ne dépasse pas 1.500). Un dicton local dit que les norvégiens naissent avec des skis au pied, sauf à Bergen où ils naissent avec un parapluie à la main.
Mais revenons au sujet de départ : qui a gagné entre Oslo et Bergen ? Et bien… Aucune. Bergen reste malgré tout un arrêt difficile à zapper avec sa position idéale lors d’un road-trip dans le sud norvégien, Oslo a le mérite de proposer des vols fréquents et pas trop chers avec la France (même si on en trouve aussi pour Bergen), mais rien d’incontournable. Ce qui tombe plutôt bien : ce n’est pas pour les villes que nous allions en Norvège, mais plutôt pour la nature, et c’est ce qui arrive dans les prochains articles !
Les bonnes adresses :
– Litteraturhuset (Bergen) : quasiment l’un des seuls restaurants de notre séjour, dans un pays où tout est très cher… Celui-ci ne déroge pas à la règle mais reste dans la moyenne niveau prix, dans la fourchette haute niveau qualité. L’occasion de manger du poisson parfaitement préparé qui change du saumon-au-four qui était au menu de plusieurs de nos repas home-made ! Cadre sympa avec un coté librairie, un côté resto, d’où le nom (facile à traduire…)
Omble chevalier au menu pour moi…
– Anker Hostel (Oslo) : notre auberge de jeunesse de la première nuit. Classique mais efficace, pour le check-in, pour nous donner un plan des choses à voir, pour garder les bagages… Tellement efficace que ça passerait presque pour industriel.
– No Stress (Bergen) : un pub où encore une fois les prix seront ce qu’ils sont dans ce pays (soit après conversion, 10 balles la pinte de Guinness…) mais plutôt sympathique. On est rentré par hasard en trouvant le nom marrant, avant d’en découvrir l’origine : le bar a remplacé un magasin de vêtements nommé « Stress »…
Je ne suis allée qu’à Bergen mais des amis qui ont fait les deux l’ont aussi préférée à Oslo. Mais après avoir vu la région des fjords, Oslo ne m’attire plus vraiment. On verra si je lui laisse une chance un jour ^^
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A moins d’y aller pour le culturel qu’on a zappé, donc je me prononce pas (maison des navires vikings, centre du nobel de la paix…) aucun intérêt ! Quand t’as vu toutes les autres capitales européennes à la limite !
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