La fin du voyage est proche, mais aller en Grèce sans visiter sa capitale, ce serait comme venir en France sans voir Paris !
Ah, c’est faisable alors ?
Tout à fait envisageable, mais ça n’a pas été l’option retenue.
Nous avons séjourné dans un Airbnb assez proche du centre, au niveau de la station de métro Πετράλωνα. Petralona, en langage de chez nous. Fallait bien caser un mot en grec, pour l’authenticité, tout ça (et accessoirement pour montrer la belle merde que c’est à lire). Et cette fois, après une semaine plutôt axée sur la détente, la culture était de la partie !
Qui a dit qu’il n’y avait pas un chat ?
Premièrement nous avons bien sûr visité l’Acropole. Impossible d’y échapper. Les grecs l’ont bien compris et vous le facturent au prix fort : vingt euros l’entrée pour une ruine en travaux, sur laquelle il n’y a aucun effort d’explication ou d’aménagement spécifique.
Malgré tout, c’est incontournable… Pour voir l’ensemble de près, mais aussi pour la vue sur la ville de là-haut, même si ATTENTION SPOILER il y a mieux…
La photo « on y était » du séjour…
Le musée de l’Acropole m’a paru nettement plus intéressant, bien optimisé. Un petit regret, l’interdiction des photos sur la première partie de l’exposition, de loin la plus intéressante. Un autre ? Le musée byzantin et chrétien. Là encore une collection riche (bien que fortement composée d’icônes, mais pas que, heureusement), une visite bien organisée et qui à la sortie s’avère rentabilisée. Last but not least, il y a le wifi et trois Pokestops dans le coin, où que vous soyez vous pouvez en stalker un à tout moment du parcours. Ça paraîtra sans doute désuet dans quelques temps mais en cet été 2016, c’est une sacrée plus-value.
Musée byzantin-chrétien. Le truc au milieu, c’est un pokéstop !
Quand je vous disais qu’il y avait mieux que l’Acropole pour avoir la vue sur la ville… Je parlais bien sûr de la colline de Philopappos. D’ici, vous avez vue sur toute la ville DONT l’Acropole, c’est encore mieux pour les photos ! Un coin justement apprécié des photographes pour les couchers de soleil, et des locaux qui viennent faire leur footing ou promener leur chien ici. Très peu de touristes, à notre grand bonheur. Et en dépit de la gratuité de l’accès, il y a moult pancartes d’explications sur les différents édifices (ou le plus souvent, ce qu’il en reste) croisés en chemin. Bien plus qu’à Olympie (qui était pourtant payant).
Le Pirée derrière nous. Donc le meilleur est à venir ?
Encore une fois le but n’était pas de visiter toutes les ruines possibles, surtout que ça aurait bien entamé le budget. Beaucoup d’endroits comme l’Agora ou l’Héphaistéion sont visibles de l’extérieur sans avoir à payer l’accès si vous pouvez vous passer des trois bribes d’explications posées ça et là. Je ne m’étendrais pas sur les autres quartiers touristiques, résidentiels, commerçants ou ceux des institutions, chacun ayant potentiellement son intérêt propre… Mais à titre personnel, j’ai apprécié le quartier d’Exarchia avec pas mal de bars sympas pour boire un verre le soir, et à proximité plusieurs rues qui intéresseront les amateurs de street art, d’urbex. Beaucoup de tags représentent la colère des grecs contre l’UE, l’Allemagne et à un degré moindre la France, qu’ils considèrent comme responsables de la merde économique dans laquelle ils sont. Et d’autres représentent, ben, de l’art. Askip.
Au final, si ce voyage était à refaire, et même si Olympie et Athènes étaient sympas, je pense que je passerais tout mon temps dans les cyclades. On aurait pu sans problème rajouter par exemple un jour à Paros, un à Santorin, et intégrer une troisième île à la place, Naxos, Ios, Mykonos ou autre… Mais ce n’est que partie remise !
Les bonnes adresses :
– Goody’s : on a fini par tester à Athènes cette chaîne de restauration rapide que nous voyions un peu partout. Renseignements pris, c’est la première enseigne de fast-food du pays en nombre de restaurants comme en chiffre d’affaires, devant McDonald’s et KFC. Ils étaient même présents sur les ferrys de la Blue Star. Et bien… C’est très bon. Meilleur que chez Ronald, sans aucun doute. Une gamme à pas cher côtoie des burgers Premium (qui ressemblent furieusement aux Signature de chez McDo, ça parlera aux spécialistes). Beaucoup de choix. A tester à l’occasion !
Le point budget :
Avons-nous été raisonnables ? J’ai tendance à penser que oui, même si comme d’hab je suis preneur d’éléments de comparaison. En plein milieu du mois d’août et sans s’y prendre beaucoup à l’avance – sauf pour les billets d’avion – j’en suis à 1.100€. On ne s’est pas ruinés (ruines, Grèce, tout ça). Bref. Dans le détail :
– 200€ pour l’aller-retour Paris-Athènes avec une petite escale à Berlin, + le bus entre Clermont et Orly ;
– 60€ pour la location de voiture, l’essence et les péages ;
– 145€ pour les transports : bus, métros, taxi-boats, ferrys entre les îles et vol Athènes-Santorin ;
– 285€ pour les hébergements (26€/nuit en moyenne, mais ça va de 12 à 62 selon le standing…) ;
– 165€ pour les visites culturelles… ça inclue la virée en catamaran !
– 40€ pour des conneries : babioles ramenées, un chapeau parce que j’en avais pas…
– par élimination, le reste, soit 205€, pour les bars, les restos, les courses, les cafés, les glaces (il faisait chaud!)…
Une réflexion sur “Vous reprendrez bien un peu de Grèce ?”