Avez-vous regardé la série Friends ? Comme beaucoup de monde, je suppose que oui. Qui était votre personnage préféré ? Rachel, Chandler ? Ne me dites pas Ross…

Vu le titre, on se doutait que ça allait être long…

Promis, j’arrête. C’est avec le ferry de la Blue Star que nous rallions Santorin à Paros. Pas grand-chose à dire sur le trajet, assez court. Ces bateaux sont plutôt agréables et même en ayant le mal de mer, on peut y voyager à l’aise. Nous arrivons au port de Parikia où nous enchaînons directement sur un bus en direction de Naoussa, la principale ville de l’île.

Naoussa, Naoussa, assim você me mata… Pardon, je m’égare.

C’est dur à décrire n’y ayant rien fait d’exceptionnel donc, et y étant resté peu de temps, mais Paros nous a fait une très bonne impression, moins de monde qu’à Santorin, moins chère également, plus reposante peut-être… Quoique paradoxalement la vie nocturne est plus agitée, sans être Mykonos (je suppose, cette dernière n’étant pas au programme).

Globalement le coût de la vie est bien moins élevé ici qu’à Santorin, nous l’avons vu pour l’hébergement, mais aussi pour les courses, les bars… Santorin est réputée et attire une clientèle plus friquée alors que les voyageurs de Paros semblent plus jeunes. Moins de retraités, moins de familles avec enfants, bref, la fréquentation nous correspond davantage.

Les plages de Naoussa-même sont petites, étroites et vite bondées, le mieux est de se rendre à Kolimbithres, ce qui peut se faire en bateau-taxi (6€ l’aller-retour). Outre des plages très agréables et plus vastes, vous trouverez là-bas une sorte d’Aqualand (non testé) et tout au nord, le parc environnemental de Paros. Un endroit agréable pour marcher dans la nature, où vous tomberez par exemple sur une ancienne base navale russe ou un monastère, en plus de la vue sur les îles proches.

Pour les photographes, Paros offira aussi ses vues de cartes postales à vos objectifs. Les bâtiments n’ont là non plus pas la réputation de Santorin, à tort, car le blanc semble encore plus blanc qu’ailleurs. Plus blanc qu’un vêtement lavé avec la lessive Omo. Plus blanc que, que…

Que Laurent Blanc ?

C’est ça ! Bref, le marbre de Paros est très réputé, il a servi – merci Wikipédia – à certaines sculptures renommées comme la Vénus de Milo, et sa réputation ne paraît pas usurpée.

Nous sommes restés sur la partie nord de l’île avec un objectif assez farniente mais les amoureux des activités peuvent aussi trouver leur bonheur à Paros sur un séjour plus long : excursions en mer ou sur l’île voisine et plus sauvage d’Antiparos (qui porte bien son nom askip’ ), snorkeling, randonnées, cheval, villages typiques comme Lefkes, quelques musées ci et là… Il est largement possible de rester une semaine sur l’île sans s’ennuyer ! Pour notre part, à l’issue de ces deux jours, nous reprenons le ferry. Direction Athènes cette fois, pour les quatre derniers jours.

Les navires de la Blue Star, principale compagnie pour relier les îles entre elles (et à Athènes)

Les bonnes adresses :

– To Takimi : notre coup de coeur culinaire du moment. Il aura suffi d’une intrigante pancarte « don’t be a tourist, be a traveller » pour qu’on se dise, « yes, on est des travellers, et on va aller là ! ». Pour en avoir testé plusieurs, je lui décerne notamment le prix du meilleur feuilleté fêta-miel de mon séjour en Grèce.

– Irini Rooms : pour un prix défiant toute concurrence, nous avons passé nos deux nuits ici. Un lit moyennement confortable, mais à part ça, la chambre était top, les gens très sympas – ils nous donnaient un gâteau à chaque fois qu’on passait à la réception, il en faut pas plus pour acheter une critique positive sur ce blog. Une bouteille de blanc à notre arrivée, du raki (un alcool local que j’ai moyennement apprécié) le lendemain, et un balcon avec une très belle vue sur le coucher du soleil pour déguster tranquillement les spécialités susnommées. Après la désillusion de notre dernière nuit à Oia, ça fait du bien tout ça…