Il fait chaud, c’est le mois d’août. Ce serait sans doute sympa d’aller au Danemark, mais on va garder ça pour la prochaine fois et en profiter pour aller faire un petit tour dans le sud : direction la Grèce pour une douzaine de jours avec la même équipe qu’au Portugal l’été dernier, Fanny et Héloïse.
C’est vaste la Grèce. Alors où précisément ?
Beaucoup de gens hésitent entre la Grèce Antique, la capitale Athènes, les îles des Cyclades… C’est pour ça qu’on a casé les trois. Le voyage débute avec une location de voiture à l’aéroport à un loueur local, Kosmos, que je ne recommande absolument pas. Nous dormons le premier soir à Corinthe, la ville «récente » puis filons dès le lendemain à Olympie. Nous y passerons la journée, la nuit, et visiterons Corinthe « l’ancienne » sur la route du retour. Vous me suivez ?
Non !
Alors on va les faire dans l’ordre. La nouvelle ville de Corinthe n’a pas vraiment d’intérêt. En une soirée, la ville nous a paru tantôt morte, tantôt craignos. Notre hôtel, l’Acropolis, ne figurera pas dans les adresses recommandées. A noter que l’appareil à carte bancaire était en panne : le premier d’une longue série…
A Olympie, la ville-même est également très touristique et se résume pour l’essentiel à une unique rue où les bars et restaurants alternent avec les boutiques de souvenirs. Mais nous séjournons à 3 kilomètres de la ville, dans un établissement qui figurera cette fois dans nos bonnes adresses et qui offre quelques commodités agréables.
On n’est pas bien là ? Paisible, à la fraîche, décontracté du gland ?
Le site archéologique d’Olympie est logiquement la principale activité du coin, il est relativement vaste et plutôt intéressant. Bien préservé, on pourrait regretter toutefois qu’il n’y ait pas d’effort particulier de mise en valeur. Les ruines s’amoncellent et les explications sur leurs panonceaux sont réduites à leur portion congrue. On reconnaît toutefois les principaux endroits : le stade et ses tribunes, la piscine, des podiums…
Deux concurrents à la bourre sur le 400 mètres
Le musée archéologique se situe en face, et est inclus avec l’entrée du site. Autant rentabiliser… Même verdict : des pièces intéressantes pour es passionnés, mais des explications d’un vide abyssal pour les autres. Un point qui reviendra souvent avec les visites en Grèce… Ainsi qu’un autre point commun : le prix exorbitant des entrées. Douze euros pour ce combo site/musée, sans la possibilité de ne faire que l’un ou l’autre…
Le lendemain, on s’arrête de nouveau à Corinthe, l’ancienne cette fois. Pas pour visiter le site archéologique lui-même (trop de ruines tuent les ruines…) dont une grande partie est visible depuis la route, mais uniquement l’Odéon, un ancien théâtre relativement vaste et bien préservé. De là, on a une vue idéale sur une autre star de la cité : l’Acrocorinthe, la forteresse bâtie sur le haut de la colline voisine.
Et après ça… C’est déjà finie pour la partie antique ! Quarante-huit heures plus tard, on rend la voiture, qui nous aura permis de faire des économies par rapport au train ou au bus, d’aller à notre rythme, et surtout d’admirer les paysages traversés lors de cette route vers l’ouest du pays, très agréables.
Nous avons un vol le lendemain matin très tôt pour Santorin et séjournons dans un Airbnb à proximité de l’aéroport qui assure également le service de navette, le tout à un prix défiant toute concurrence. C’est bien là son seul avantage : entre l’accueil, le confort, l’odeur dans la chambre, la propreté et j’en passe, c’est probablement le pire hébergement que j’ai dégoté depuis des années. Il mériterait presque un article dédié à l’occasion, donc n’en disons pas trop.
Les bonnes adresses :
– Bacchus Olympia : il faut certes être équipé d’une voiture pour venir ici, mais que c’est agréable ! Un accueil charmant, une chambre confortable avec tout l’équipement nécessaire, et des petits-déjeuners à tomber. Nous avons également testé la partie restaurant : un peu cher mais c’est bon aussi. Pas sûr qu’il y ait mieux dans la ville elle-même… La vue sur la vallée depuis la terrasse est pas dégueulasse non plus, jugez vous-mêmes !
– Music Bar Zorbas : en-dehors de la rue principale d’Olympie, on trouve quelques maisons, et… quasiment rien d’autre. Quasiment ? Oui, parce qu’il y a cet endroit improbable, perché en haut d’escaliers qu’on ose à peine gravir quand on ne connaît pas l’endroit. Pas forcément plus cher que la moyenne, les cocktails sont bons et comme le nom de l’endroit l’indique, on peut écouter de la musique live avec les groupes locaux qui jouent ici, en profitant du cadre peu commun.
La mauvaise adresse :
– Tina Apartments : si vous cherchez un logement à proximité de l’aéroport d’Athènes, il y a des chances que vous tombiez sur les appartements de Tina, présents sur Booking, Airbnb… Alors reportez-vous à la description que j’en fais à la fin de l’article. Si vous avez lu mes précédentes tribulations, vous savez que la rubrique « mauvaise adresse » est assez rare sur ce blog, en général je me contente de mentionner les bonnes ? Alors pour cette fois, un seul mot d’ordre : FUYEZ, FUYEZ, FUYEZ !
2 réflexions sur “Allons nous faire voir chez les grecs !”