Nous voici à Cardiff en ce week-end de coupe du monde où les hôtels ont vite affiché complet. En s’y prenant un an à l’avance, nous avons débusqué deux chambres à l’Ibis Budget de la ville, et encore fallait-il avoir la carte Accor Gold pour en profiter.
Il y a trois attractions majeures en ville et toutes sont situées à quelques pas l’une de l’autre. La première, sans doute la principale : le Château de Cardiff. Pour l’occasion, un ballon de rugby géant a été incrusté dans le mur de l’enceinte, à la grande joie des supporters pour qui c’est LA photo à faire ce week-end.
Un brin d’histoire avec cet édifice entièrement refait dans un style victorien au dix-neuvième siècle après avoir été une forteresse normande il y a un millier d’années, et un fort romain encore un millénaire plus tôt ! L’intérieur se visite, on peut voir plusieurs salles, et des explications sur son évolution à travers les âges. La cour est sympa et, à l’autre bout, on peut monter en haut de la tour…
On peut pas monter en bas ?
Non, on peut pas. De là-haut, on a une vue correcte sur la cour et l’enceinte bien sûr, mais aussi sur le Millenium Stadium qui est tout proche ! La transition est toute trouvée puisque c’est notre prochaine étape.
Dans l’après-midi, l’Afrique du Sud a battu le Pays de Galles à Londres. Match que nous avons suivi à l’extérieur d’un pub tellement ceux-ci étaient bondés, impossible de rentrer à l’intérieur.
Et rentrer à l’extérieur, c’était pas possible ?
Pour ce deuxième quart de finale c’est donc la France et la Nouvelle-Zélande qui s’affrontent. Nous sommes placés en bas du stade, mais très reculés par rapport au terrain et dans un angle : pas la meilleure place. Cela ne nous empêche pas de profiter de l’échauffement, puis de la Marseillaise, du Haka…
Même à l’échauffement, les lancers de Szarzewski sont pas droits…
… et de la véritable branlée que vont prendre nos compatriotes : 62-13, score final. Un match qui restera dans les annales puisque c’est à la fois la plus grosse défaite de la France dans un Mondial, et la défaite la plus lourde qu’une équipe ait connu en phase finale de Coupe du Monde. Regrettable, mais ça ne nous empêchera pas d’aller boire quelques bières pour fêter le dernier match de Philippe Saint-André à la tête des Bleus. C’est toujours ça de pris.
Le lendemain, nous arrivons au stade suffisamment tôt pour aller faire un tour au village rugby qui a été installé sur la pelouse de l’Arms Park, le « petit » stade qui jouxte le grand Millenium et qui accueille des événements de moindre envergure. Ce village est très sympa, en plus de proposer des points de restauration et des buvettes, il propose aussi des animations : des activités liées au rugby, un petit concert… On en profite pour récupérer des pancartes à personnaliser offertes par l’un des sponsors, DHL, que beaucoup de monde agitait dans le stade la veille.
Puis nous assistons au deuxième match du week-end ici, avec un quart de finale entre l’Irlande et l’Argentine qui s’annonce sur le papier plus déséquilibré que celui de la veille. Cette fois nous sommes derrière les poteaux et beaucoup plus haut, c’est nettement plus agréable d’autant que les tribunes sont très inclinées. Etant entourés de supporters irlandais, on sait déjà qui on va soutenir. Ça tombe bien, j’aime pas trop les argentins. C’est pourtant eux qui vont l’emporter 43-20 grâce à un dernier quart d’heure à sens unique. Un peu plus tard dans l’après-midi, l’Australie éliminera l’Ecosse à Londres, et complétera un carré final sans la moindre nation européenne pour la toute première fois. C’est la fin de l’entracte « rugby » pour ce voyage.
Et le Cantal était bien représenté au Millenium Stadium !
Avant de repartir de Cardiff, on visite la troisième attraction de la ville : le musée national. Découpé en deux parties, l’une concentrée sur l’histoire naturelle, qu’on zappe car redondante avec le British Museum visité trois jours plus tôt ; et l’autre à l’art en général, sous toutes ses formes, de toutes les époques. Un musée assez sympathique, quoique j’avais préféré dans le même style l’Ulster Museum de Belfast.
Les bonnes adresses :
– Les pubs : plein, partout ! Certains étaient vraiment sympas, il y en avait un avec une ambiance rugby en apparence et une arrière-salle avec des petits groupes de ska, ou des musiques du genre… Un autre avec des portes-gobelets Guinness. Oui, un rien me marque. J’ai retenu aucun nom de toute façon. Rien, nada ! Remontez la St Mary Street, il y en a à droite, à gauche, devant, derrière, et les meilleurs sont dans les petites rues perpendiculaires à la principale. Au pire, emmenez-moi à nouveau, je suis sûr que je suis capable d’y retourner !
– ING Direct : oui, c’est une bonne adresse si vous cherchez une banque. J’ai du joindre le service opposition, enfin celui de Mastercard du coup, à 3 heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche, et il a bien fait opposition sur ma carte. Cette anecdote n’a absolument rien à voir avec la bonne adresse précédente. Rien.
3 réflexions sur “Cardiff, un match dans la légende”