Comme tous les quatre ans a lieu la Coupe du Monde de rugby. En 2011, c’était en Nouvelle-Zélande ; et la prochaine, en 2019, sera au Japon. Un peu loin tout ça… Mais cette année, ce sont les anglais qui ont hérité de l’organisation : inimaginable de laisser passer ça !
Si si, on peut se passer des anglais…
Si les détails du voyage ne sont nés que dans les semaines qui l’ont précédé, notre but principal était ciblé bien en amont puisque nous avons eu les places plus d’un an à l’avance. Les quarts de finale ! Deux sont programmés à Londres et deux chez les voisins gallois, à Cardiff. De savants calculs ajoutés à mon talent de pronostiqueur ont permis de déterminer que l’un de ces matchs opposerait probablement la France à la Nouvelle-Zélande, pour un remake de la finale de 2011.
Et c’est bien le cas ! On décolle le jeudi matin vers Londres, deux jours avant ce match contre les All Blacks qui, on ne le sait pas encore, va rentrer dans l’histoire. Nous arrivons le jeudi sur les coups de midi et louons une voiture, chez mon loueur chouchou (Hertz) qui cette fois ne nous surclasse pas mais nous offre quand même une très jolie Vauxhall Corsa.
C’est ma troisième venue à Londres et déjà la deuxième cette année, mais la ville est vaste et il reste encore beaucoup à découvrir. Mes camarades découvrent la capitale britannique et veulent bien sûr voir quelques incontournables : le Tower Bridge, Piccadilly… Je visite pour ma part le British Museum, un musée d’histoire avec des millions d’objets provenant d’un peu partout. Dont beaucoup de chefs d’œuvres réclamés – en vain – par des pays du sud. La Grèce voudrait récupérer des marbres du Parthénon, l’Egypte sa pierre de Rosette, et j’en passe. L’endroit est gratuit mais encourage une petite donation. Trop vaste pour être vu en quelques heures, je me contente des sections dédiées à l’Egypte et au Moyen-Orient.
Nous passons la nuit à l’auberge Clink78. J’en parle en détail dans les bonnes adresses un peu plus bas, mais c’est une ancienne prison reconvertie en auberge de jeunesse, dont j’avais entendu parler il y a longtemps mais qui était complète lors de mes deux précédentes venues à Londres – organisées en dernière minute à chaque fois. Nous sommes à proximité de King’s Cross, ce qui me permet de cocher une croix supplémentaire dans ma liste de lieux dédiés à Harry Potter à voir : le fameux passage vers la voie neuf 3/4 !
Le gars qui hésite à traverser : j’ai pas oublié mon chargeur ? La crème solaire ? Mon permis ?
La journée, beaucoup de monde fait la queue pour la photo… qui est faite par une employée, et payante. Le chariot est rempli de valises, une fausse chouette trône dans la cage et on vous met une écharpe de Gryffondor. En venant en pleine nuit, vous n’aurez pas tout ça… Mais c’est gratuit.
Après Londres, nous filons à Bath. La ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, comme Sintra que j’ai visité il y a quelques mois et qui m’avait laissé une excellente impression. Toutefois, on évitera la comparaison car l’anglaise et la portugaise ne boxent pas exactement dans la même catégorie. Deux salles, deux ambiances, comme on dit.
Tous les blogs qui vous vanteront la visite de Bath vous diront d’aller absolument aux thermes romains et au « Thermae Bath Spa« . Le premier est un site… romain, comme son nom l’indique, qui se visite mais n’est pas ouvert à la baignade. Le second, un endroit où l’on peut baigner dans de l’eau de source chaude dans un décor a priori pas dégueulasse. Et bien je n’ai fait aucun des deux ! Outre mon manque d’intérêt, il faut avouer que dans les deux cas, ça pique un peu financièrement.
Nous nous sommes donc contentés d’une balade dans la ville qui peut largement vous occuper une journée si vous prenez le temps ! Citons pêle-mêle le Royal Crescent et ses maisons à l’architecturale, la balade le long de l’Avon, le Royal Victoria Park qui n’a rien à envier aux principaux parcs londoniens ou encore, pour admirer une architecture majestueuse mais d’un autre style, le Circus, un ensemble de maisons un peu plus récentes que celles de Royal Crescent.
Cette visite a suffi à propulser Bath à la première place du classement des plus belles villes du monde pour deux de mes trois coéquipiers. Je n’irais pas forcément jusque-là, mais je dois avouer que c’est pas moche.
Au cours de la journée, nous sommes également passé par hasard devant le stade de rugby de Bath, qui est l’une des meilleures équipes du championnat anglais. Comme les prémices de ce qui nous attend le lendemain !
Les bonnes adresses :
– Clink78 : évoquée dans l’article, cette ancienne prison reconvertie en hostel propose des dortoirs classiques ou des anciennes cellules réaménagées, plus privatives… et plus chères. On s’est contenté de la première option et on a pu profiter des salles communes comme l’ancien tribunal qui est désormais une salle de lecture !
– YHA Bath : dans cette ville assez onéreuse, cette auberge propose un prix abordable. YHA est une chaîne qui fait souvent dans le standard, mais pour le coup cet ancien manoir est assez agréable, très joli de l’extérieur avec les grands jardins autour, très confortable à l’intérieur ! Nous séjournerons dans la même enseigne lors des haltes à Snowdonia et à Oxford qui sont évoquées dans les prochains articles. Dommage qu’il n’y ait pas de carte de fidélité.
Une réflexion sur “Dans le bain de la Coupe du Monde”