Lisbonne vacances !

Vous ne rêvez pas ! J’ai bel et bien décidé de laisser de côté, le temps d’une petite escapade estivale, l’Europe du Nord et la Grande-Bretagne de côté. Direction le Portugal, où je rejoins sur place Fanny et Héloïse (nous partons de trois aéroports différents, histoire de simplifier le truc), pour une petite semaine de périple entre Lisbonne, où j’atterris, et Porto… d’où je repars.

On s’y prend un peu tard, comme souvent, et c’est déjà un miracle de trouver des vols pas trop chers… Comme vous le verrez au moment du traditionnel bilan. Pour les hébergements, c’est plus compliqué, en particulier à Lisbonne où les hostels pas trop chers ont été pris d’assaut, et où les quelques Airbnb restants n’inspirent pas forcément confiance. Ce sera donc… une chambre à l’hôtel Ibis. Une chambre double qui, par un astucieux montage de notre part et sans rajouter d’équipement particulier, deviendra une chambre triple. J’expliquerais comment à l’occasion d’un article du genre « Comment économiser du fric en voyage ».

Le premier jour, ou plutôt le premier soir, ne sera consacré qu’à une petite marche autour du quartier de l’Alfama, un des plus typiques de la ville. Il faut donc attendre le lendemain pour notre première visite, le Castelo de Sao Jorge. Grimper là haut sous le soleil du mois de juillet et quasiment sur les coups de midi représente une petite activité sportive, on apprécie d’autant plus à l’arrivée de se poser dans la cour du Château, qui offre une vue imprenable sur la ville.

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C’est pour moi le principal intérêt du site, car en-dehors de ça on voit le bâtiment de dehors, et la visite de l’intérieur n’apporte pas un réel intérêt, hormis un peu de fraîcheur bien sûr.

Une bière aussi, ça apporte de la fraîcheur…

Et l’un n’empêche pas l’autre. Autre symbole de la ville : la tour de Bélem. Elle est située dans le quartier de… Bélem (tadam !), c’est une tour très ancienne, construite il y a plus de 500 ans pour défendre le port de la ville. Là encore, un peu le même constat : la tour est très belle à l’extérieur et présente d’évidentes qualités architecturales, mais la pseudo-exposition du rez-de-chaussée n’apporte pas grand chose.

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Restent les étages… Vu l’affluence et les restrictions sur le nombre de personnes autorisées à monter simultanément, on attend longtemps avant de parvenir au quatrième et dernier étage, où l’on est malgré tout à l’étroit au milieu des perches à selfie. La vue est jolie, notamment sur le fleuve enjambé par le Pont du 25 avril à quelques centaines de mètres de là, mais quatre étages, c’est pas non plus une révolution par rapport à ce qu’on peut voir d’en bas.

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En sortant, c’est la marée haute, et le bas de la tour est sous les eaux. C’est encore plus beau ainsi.

Bélem est un vaste quartier où nous n’avons passé qu’une partie de l’après-midi mais qui peut se visiter sur une ou deux journées complètes. Deux monastères, un musée, un parc, le Monument des Découvertes… Il y a de quoi faire. Autre point d’intérêt dans le coin : les Pastéis de Belem. Une boulangerie très réputée où nous ne sommes pas rentrés, découragés par la queue immense dehors, qui fabrique encore de manière artisanale l’une des spécialités locales, le pastel de nata, selon la méthode originale. Vu le monde… Nous sommes allés au McDo, en face.

Et c’est quoi, la spécialité du McDo portugais ?

Je doute qu’ils utilisent la recette des moines hiéronymites eux aussi, mais ils proposent également des pastels. Un euro la formule pastel/café, c’est correct par rapport aux prix français !

Globalement, on a tout simplement beaucoup marché dans les différents quartiers sur ces deux jours pleins. Entre la chaleur, le dénivelé (ça monte, ça descend, ça remonte), et les arrêts toutes les cinq minutes quand les dealers nous proposent de la drogue, ça prend beaucoup de temps. Et on s’est aussi déplacé en tramway : après tout, c’est également un symbole de la ville.

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Les bonnes adresses :

– Vous pouvez manger dans les centres commerciaux : tel était le conseil du guide du routard qu’avait emmené Héloïse, et il n’était pas foncièrement mauvais. C’est effectivement pas cher, bon – meilleur que dans beaucoup de restos attrape-touriste à l’en pas douter – et varié, il y a souvent un petit food court avec une dizaine de crèmeries différentes, ce qui permet à chacun de prendre ce dont il a envie sans être obligé de choisir le même style de cuisine que ses camarades. Comme nous n’avions pas accès à une cuisine à Ibis, et que les restaurants sont assez chers à Lisbonne par rapport au reste du pays, c’est ce que nous avons fait la plupart du temps. Et puis, on se cuisinera des pâtes quand on sera en auberge de jeunesse.

 Solar do Duque : oui, on a quand même fait un resto. Une terrasse installée dans des escaliers du quartier Bairro Alto, éclairée par les lanternes, ambiancée par du fado joué en live à quelques mètres, le tout avec une vue sur le Tage au loin… Et l’assiette ? C’est bon, pas forcément exceptionnel, certes. Ne soyons pas naïfs : il y a une tonne de restaurants dans lesquels on doit manger dix fois mieux, potentiellement pour le même prix ! Mais c’est agréable de payer pour le cadre une fois de temps en temps… Et contrairement à TOUS les autres établissements du même style, on a apprécié l’absence de rabatteurs sur celui-ci.

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